Le départ d’un collaborateur, qu’il soit à l’initiative du salarié ou de l’employeur, met fin au contrat de travail qui le lie à la société qui l’emploie. Cette résiliation peut advenir en cours de contrat de travail, ou encore être prévue dès sa signature, dans le cas d’un contrat à durée déterminée (CDD).
Les causes peuvent en être nombreuses, depuis le souhait de l’employé de poursuivre de nouveaux projets professionnels ou de prendre sa retraite jusqu’à la mésentente entre les deux parties ou encore les difficultés économiques de l’entreprise.
La législation exige de tout faire pour sauvegarder l’emploi, mais les aléas de marché et des problèmes de gestion rendent parfois le licenciement économique inéluctable ; dans ce cas ainsi que d’autres juridiquement encadrés, une indemnité de licenciement est due au salarié licencié.
Depuis la création du dispositif de rupture conventionnelle en 2008, cette séparation à l’amiable entre le salarié et son entreprise s’est beaucoup développée (source : DARES). Un autre phénomène a également surgi depuis 2015, face à un marché de l’emploi tendu sur certains profils et certaines zones géographiques : l’abandon de poste. Ces nouveaux types de départ de l’entreprise nécessitent de suivre des procédures particulières, nouvelles pour de nombreuses équipes RH.