Cette nouvelle vidéo est consacrée à la parentalité. Plus précisément à l’accord sur la parentalité que le groupe Safran a signé avec ses organisations syndicales fin juillet 2023. L’accords est rentré en vigueur le 4 septembre et concerne les 45 000 salariés de l’équipementier aéronautique présent en France. Il est innovant à plusieurs titres. Il a surtout le mérite de couvrir toutes les grandes étapes de la parentalité.
Pour en parler j’ai le plaisir d’accueillir Vincent Mackie, directeur des affaires sociales du groupe Safran.
Notre objectif premier était d’harmoniser les dispositifs existants dans notre société mais un peu disparates. Le congé paternité, le congé maternité, l’adoptions… Nous voulions qu’il soit payé à 100% dès le premier jour. Puis nous avons élargis notre propos pour afin de correspondre au mieux aux réalités sociales d’aujourd’hui.
C’est pourquoi nous avons voulu, dans cette négociation, mettre en toile de fond une idée de bienveillance générale.
En effet, elle nous permet d’aborder l’ensemble des sujets liés à la parentalité. Que ce soient les questions liées à la conception, nous avons un parcours PMA accompagné, jusqu’à l’éducation de l’enfant.
L’idée générale est que nous ayons finalement une boîte à outil à la disposition des salariés qui leur facilite la vie et leur permette de vivre au mieux les différentes étapes de leur parentalité. Et de concilier cela avec leur vie professionnelle.
Tout d’abord, nous avons souhaité intégrer des réalités sociales qui n’existent pas forcément dans le cadre législatif ou réglementaire. Ensuite, nous avons imaginé d’accompagner les femmes et couples qui sont dans le parcours PMA. C’est dans cette optique que nous avons intégré des possibilités d’absence. Et ce tant pour la femme concernée par ce parcours PMA que pour son ou sa partenaire. De façon qu’ils ou elles puissent s’absenter lorsque les examens médicaux sont nécessaires. Nous avons également voulu pouvoir accompagner les difficultés de la parentalité notamment, les interruptions spontanées de grossesse, les fausses couches. Plus particulièrement les interruptions tardives, entre la 14è et la 22è semaine de grossesse. En effet elles peuvent nécessiter des absences. Alors évidement pour la salariée qui est touchée. Mais également pour son ou sa partenaire qui peut être désireux-se d’avoir un congé pendant cette période difficile.
Nous avons aussi voulu accompagner les retours de congé de parentalité. Maternité, paternité ou adoption. Ainsi, les jeunes parents, dans la première année de leur enfant, peuvent reprendre à temps partiel. Et ce tout en percevant leur rémunération. Elle est maintenue à 90% pour un temps travaillé de 80% et des cotisations sociales maintenue à 100%. Cela leur permet de faire face aux premières semaines d’adaptation à l’arrivée d’un enfant. De plus ils peuvent concilier cela au mieux avec la reprise du travail. Par ailleurs, nous avons décidé d’indemniser à 100% le congé parentalité. Que ce soit maternité, paternité ou adoption. Et ce, dès le premier jour sans condition d’ancienneté pour l’ensemble de nos salariés. Cette mesure vient en complètement d’autres mesures moins connues.
Par exemple, le congé de présence parental pour les parents dont les enfants sont porteurs de handicap ou pathologie lourde. C’est une absence que nous avons décidé d’accompagner par un maintien des cotisations. Nous avons également décidé, pour les congés parentaux, de revaloriser, pendant 2 à 3 ans, le salaire des salariés concernés. De façon à ce qu’il n’y ait pas de décrochage par rapport à l’évolution des salaires de leurs collègues.
Par conséquent, cet accord couvre l’ensemble des étapes de la parentalité. Avant comme après l’arrivée de l’enfant. Cela permet à l’ensemble des salariés de trouver des dispositifs qui soient adaptés à leur situation personnelle.
En cours, nous avons un chantier sur la prévoyance pour nous permettre de maintenir à flot notre régime de protection sociale complémentaire pour les salariés en France. Nous avons également, à l’échelon européens une négociation sur l’insertion professionnelle des jeunes. Cette négociation nous permet de traiter du sujet important qu’est l’apprentissage. Et en particulier l’apprentissage au niveau européen. Nous avons aussi, au niveau mondial, la négociation d’un accord monde sur la RSE qui est en phase finale. Elle nous permet de couvrir l’ensemble des thèmes rattachés à la RSE pour l’ensemble des pays dans lesquels Safran est implanté.
De plus, nous avons les thèmes RH qui nous occupent toujours beaucoup. La féminisation, le recrutement. Et en particulier le renouvellement des générations car nous avons un grand nombre de salariés qui s’en vont. Nous recrutons donc un grand nombre de jeunes. A travers cela, nous avons également la question de la transmission des savoirs qui se pose. Évidemment, nous les voyons à travers beaucoup d’actions et de formation tant en France qu’à l’étranger. Nous créons une université d’entreprise au Maroc, par exemple. En somme, nous sommes extrêmement présents sur ces terrains et ces grands thèmes RH.
Nous continuons à travailler sur le thème de l’inclusion. Nous allons notamment adhérer à la Charte de l’ONU sur les personnes LGBTQIA+ avec le déploiement de plans d’actions associés à chacune de nos filiales.
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