Le sens au travail interroge la direction et la trajectoire individuelle et collective. En ce moment l’actualité très forte autour de nous, nous invite à nous poser la question du sens.
Il me semblait important de consacrer une semaine au sens au travail aux différentes échelles. A l’échelle individuelle comment moi je peux trouver du sens dans mon activité, mon métier ? Comment l’entreprise avec ses processus de dialogue construit du sens pour demain ?
Nous avons réalisé une enquête avec Opinion Way sur les actifs et le sens au travail. Il en ressort un résultat assez édifiant. Nous voyons que 84% des actifs déclarent avoir un métier porteur de sens. Cependant, près de la moitié de ses actifs déclarent vouloir en changer dans les deux ans. Que nous indiquent ces résultats ? Que dit cette distorsion ?
Nous pouvons le traduire ainsi. C’est probablement la distorsion entre les promesses d’un métier porteur de sens et ses conditions d’emploi et de travail. C’est de cela que nous souhaitons aussi parler dans cette Semaine pour la qualité de vie au travail.
Le travail hybride, largement accéléré depuis la crise, interroge au moins deux registres.
Par conséquent, nous avons une problématique de court-termisme global qui interroge. C’est le premier point qui inquiète l’Anact.
Un deuxième point qui lui est plus prometteur, c’est la réflexion intéressante que provoque cette accélération du travail hybride. Tout d’abords car on s’interroge sur l’organisation du travail, sur des modèles dont on tire des enseignements. Nous essayons de nous demander vers quel modèle on souhaite aller, notamment en termes de management.
Ensuite, pour nous le travail hybride est d’abord une question de relation, qu’elle soit sociale ou managériale. Nous l’avons beaucoup évoqué : comment demain davantage travailler par la confiance ? Cela suppose d’autres modèles et cela mobilise également fortement la question des capacités de dialogue. Comment nous tenons le lien social et la vie collective d’une entreprise demain dans ces nouvelles modalités ?
Concernant le processus de fusion, depuis le 22 avril 2022, les choses sont officielles. Durant l’été les différents conseils d’administrations votent le principe de cette fusion de l’Aract au sein de l’Anact au sein d’un établissement public administratif unique. Au 1er janvier 2023, l’établissement sera constitué.
Voici ce qui changer pour les entreprises et partenaires sociaux.
Une grande partie de stabilité pour les agences régionales de demain. Elles vont affermir leur capacité de développement et de travail sur le paritarisme et le dialogue social territorial. Ce qui s’inscrira dans une continuité par rapport à ce qui a été réalisé jusque-là.
L’évolution, c’est probablement la capacité d’un réseau, réuni dans un établissement public, de pouvoir développer des grands projets. Je pense notamment celui qui va être mené sur le management. En effet, dans le secteur de la santé nous allons essayer de toucher dans toutes les régions un grand nombre de managers dans un grand nombre d’établissement hospitaliers afin de répondre à cette question.
De plus il y aura une capacité renforcée des régions à faire connaître leur spécificité au niveau national. Il y a également une interaction forte à réaliser entre les partenaires sociaux à l’échelle régionale et nationale. Pour nous c’est un des enjeux de demain. Notamment pour produire nos futures orientations programmatiques.
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