Il y a trois raisons. La première, c’est que l’ANDRH, cette année, fête ses 75 ans. Il y a donc une notion de temps.
La deuxième, c’est qu’avec la crise COVID, le temps s’est accéléré. Et il y a un certain nombre de tendances en gestion des ressources humaines qui existaient déjà avant la crise et qui se sont accéléré avec cette dernière.
La troisième raison, c’est que DRH c’est aussi la fonction du temps long car nous parlons d’êtres humains. Et les êtres humains ne suivent pas forcément la vitesse de la transformation digitale, légale, des métiers en général…Ce sont pour ces trois raisons que nous avons choisi le thème du temps.
Le premier temps fort, qui est symbolique, arrive rapidement. Il y aura une table ronde avec Audrey Richard mais également des anciens présidents de l’ANDRH afin de parler du temps, des 75 ans qui se sont passés et de ce que l’ANDRH projette pour les 75 prochaines années.
Il y aura également des tables rondes sur tous les grands sujets. Pas seulement DRH, mais aussi des pouvoirs publics, des syndicats. Puis également sur le dialogue social, sur les compétences, l’international, la transformation digitale…C’est une succession de temps forts.
Enfin, comme toujours, il y a des temps d’atelier que nous avons souhaité concevoir comme des temps de formation et que les DRH puissent penser à eux. En effet, c’est une fonction qui depuis deux ans et demi, pense beaucoup aux autres.
Tout d’abord, de conserver les excellentes relations que nous avons avec Macron 1. Notamment avec Elisabeth Borne, ministre du travail en période Covid, car l’ANDRH joue aussi un rôle d’influence et de faire remonter la réalité des entreprises.
Ensuite, la réforme des retraites va arriver. Le président de la République avait pris à son compte le projet de partage de la valeur autour du dividende salarié. C’est un élément fondamental dans les entreprises dont les DRH ne peuvent être écartés.
Enfin, nous attendons des pouvoirs publics et des syndicats qu’ils prennent en compte le fait que le monde travail a changé. Et il est impensable que la législation ou le code du travail ne soit pas au moins réévalué, si ce n’est relu, à l’aune de ce nouveau monde du travail que nous appelons hybride.
L’emploi des seniors est un combat que l’ANDRH mène depuis 2017. Et nous allons continuer à le faire. Nous avons encore eu l’occasion de dire que la réforme des retraites ne peut pas s’envisager sans, immédiatement, un vrai plan senior. Nous l’avons fait pour les jeunes, faisons-le pour les seniors. Nous devons tout faire pour lutter contre une génération de retraités pauvres. Le projet du gouvernement sur la refonte de la génération c’est aussi augmenter les pensions. C’est sans doute l’élément le plus important. Par conséquent, nous allons continuer à se battre. Nous ne pouvons pas continuer à être le mauvais élève de l’Europe en termes d’emploi des seniors. C’est un problème sociétal qui touche leur génération. Mais aussi la génération d’avant car souvent ils sont aidants de leurs propres parents et la génération d’après car souvent ils aident également leurs propres enfants.
Par conséquent, c’est un sujet fondamental. Aussi l’ANDRH se bat dessus et va continuer à se battre sur celui-là comme sur d’autres.
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