le travail posté en discontinu qui comporte un arrêt la nuit et en fin de semaine.
EXEMPLE :
Travail posté en 2 × 7 : l’entreprise fonctionne de 7 heures à 21 heures en continu, du lundi au vendredi, avec une équipe A qui travaille de 7 heures à 14 heures et une équipe B qui travaille de 14 heures à 21 heures ;
le travail posté en semi-continu qui comporte un arrêt hebdomadaire.
EXEMPLE :
Travail posté en 3 × 8 : l’entreprise fonctionne 24 heures sur 24, du lundi au samedi, avec une équipe A qui travaille de 6 heures à 14 heures, une équipe B qui est présente de 14 heures à 22 heures et une équipe C qui travaille de nuit de 22 heures à 6 heures ;
le travail posté en continu qui résulte de l’article 26 de l’ordonnance no 82-41 du 16 janvier 1982 et qui s’entend du travail organisé :
de façon permanente afin que le processus de production ne s’interrompe pas, que ce soit pour des raisons techniques (impossibilité d’arrêter les machines, fours à feu continu…) ou économiques (allongement de la durée d’utilisation des équipements, surcroît d’activité…),
en équipes successives (peu important que la durée du travail de chaque équipe soit ou non équilibrée ; Cass. soc., 7 juin 1995, no 91-43.470),
fonctionnant en rotation 24 heures sur 24 sans interruption aucune (ni la nuit, ni le dimanche, ni lors des jours fériés ou des congés payés…), ce qui suppose que l’entreprise bénéficie d’une dérogation au repos dominical.