Le Code du travail a institué la pratique du vote à bulletin secret dans deux hypothèses :
La chambre criminelle de la Cour de cassation a confirmé que dès lors qu’il est prescrit par la loi, le vote à bulletin secret s’impose ; l’employeur doit le faire appliquer sous peine de délit d’entrave (Cass. crim., 18 oct. 1983, no 83-90.419, Bull. crim., no 255).
De plus la Cour de cassation exige que le vote à bulletin secret soit respecté lorsqu’un comité d’établissement élit ses représentants au comité central d’entreprise. En effet selon la Cour de cassation : « les délégués du comité central d’entreprise sont des représentants du personnel qui doivent être élus au scrutin secret sous enveloppe » (Cass. soc., 9 juin 1998, no 97-60.304, Bull. civ. V, no 312).
Dans tous les autres cas, le comité est libre d’organiser le mode de scrutin qui lui convient :